Applications partagées : la liste s’allonge

Visiblement le web 2.0 est un concept qui reste encore mal compris, même par le lectorat de ce site qui est pourtant très technophile. Je vous propose ce matin de vulgariser une notion barbare : les API. Mais avant de nous lancer dans une définition, suivez donc mon raisonnement et vous allez tout comprendre :

  1. Nous avons vu que le web 2.0 avait l’ambition de proposer mieux et plus simple ;
  2. Plus simple pour les utilisateurs et mieux pour les machines (ou les programmes) ;
  3. Simplifier la tâche des programmes ça veut dire leur apprendre une langue qu’ils sont tous en mesure de comprendre (le XML) ;
  4. Et un cadre pour qu’ils coopèrent entre eux (les API).

C’est donc ça. Si vous avez un service en ligne (admettons un service de calendrier) et que vous souhaitez en étendre l’utilisation, le meilleur moyens est de faire en sorte que ce service puisse être utilisé par d’autres services pour le compte d’utilisateurs finaux. Et ce moyen ce sont les API.

Dans API il y a I comme Interface, c’est à dire une interface pour que deux applications puissent dialoguer entre elles. Par exemple pour qu’une application en ligne de portail personnalisée puisse rapatrier des informations détenues par d’autres applications (dont notre service en ligne de calendrier). J’utilise pour cela le terme application partagée. Ça va sûrement en faire hurler certains, mais ça va surtout aider la majorité à comprendre un peu mieux le monde étrange de l’informatique.

Vous ne le savez peut-être pas mais vous avez sans le savoir déjà utilisé de nombreuses API dont la fameuse API de Google Maps (voir à ce sujet le billet suivant : Google Maps en vrac).

Et pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous propose de jeter un oeil sur cette liste d’API ainsi que sur le blog qui va avec : ProgrammableWeb.