Mon social score est de 93, et alors ?

Suite à un précédent billet publié sur le sujet (Social scoring : le Saint Graal des médias sociaux), il semblerait que nous nous dirigeons petit à petit vers une accumulation de social scores “fermés” qui pourraient peut-être nous conduire à un social score plus global.

Cette semaine ont ainsi été lancés deux outils de calcul du score social sur Twitter et Facebook par Hubspot, une agence spécialisée dans les outils de mesure dédiés aux médias sociaux.

Pour Twitter j’obtiens un score de 99,4 :

twitter_grader

Pour Facebook je suis à 94 :

facebook_grader

Et pour compléter cette analyse, je me réfère aux données d’URLmetrix :

urlmetrix

Ici le score qui nous intéresse est le page rank (à 6). Mais comme il n’existe pas de blog avec un PR supérieur à 7 (je ne compte pas des faux blogs comme Techcrunch ou le Huffington Post) je me permet de pondérer ce score qui ramené sur une base 100 donne un 85,7.

Nous obtenons donc trois scores dont je fais la moyenne et j’obtiens un score moyen de 93.

Bon… et alors ? Alors rien. Ces scores sont avant tout utiles pour flatter l’égo de ceux qui les calculent. Il n’y a pas de modèle mathématique fiable derrière, juste une base de données de l’ensemble des scores calculés. Nous sommes donc bien loin d’un outil avec une méthode de calcul fiable et surtout largement déployée (sur la totalité des membres).

Retour à la case départ, CQFD.

MàJ (22/01/2009) : Notez qu’il existe une certain nombre d’autres outils d’analyse comme PostRank, SocialMeter ou encore SocialScan (plus d’infos ici : Collection d’outils d’analyse de popularité et de référencement pour blog).

4 commentaires sur “Mon social score est de 93, et alors ?

  1. En même temps, si tu fais des moyennes de scores qui sont eux-même des moyennes d’outils c’est clair que ça ne va pas apporter grand chose.
    Mais maintenant en pondérant et ajoutant un peu de sens à ce calcul, ça peut aboutir à quelque chose d’utilisable.

    Pour une marque qui voudrait utiliser un ambassadeur sur internet, la pondération serait forcément faite par rapport à une cible envisagée.
    Ce n’est pas ton profil que je vais choisir si je veux vendre un nouveau produit de déodorant pour post-ados même si tu as une très bonne influence générale.
    Exemple de calcul sur le post-ado :
    -99,4 sur twitter => une très bonne audience sur des early-adopters internationaux que tu ne connais pas forcément. Mais moyenne (ou nulle) pour du grand public post ado qui passe sa journée à l’école.
    -90 sur facebook => une bonne audience sur tes amis et connaissances proches = des gens de ta famille, ou de ton âge, ou proches de tes passions. Je ne pense pas que tu aies beaucoup de post ados sur ce réseau.
    – Un PR de 6=> une très bonne visibilité sur Google. Ca on ne peut le nier. Mais aimerais-tu écrire sur un déo ? Pas évident.

    Dans ce cas, ton influence sur cette cible sera : (0,5×99,4 + 0,5×90 + 99)/3 = 64.
    On est loin de ce score de 93 absolu. Mais on obtient un score beaucoup plus utilisable pour le e-marketeur. Il voit que tu n’es pas dans la cible influente qu’il recherche pour cette cible.

    Et on pourrait encore affiner ce score en prenant en compte tous les moyens d’influence (nombre de contact IM, nombre de contact pros, etc.)

    Tu ne crois pas qu’une équation comme ça est possible ?

  2. @ Cyroul > Oui je pense que l’on peut affiner cette moyenne, mais est-ce que le plus efficace n’est pas encore de bien connaître le “terrain” ?

    D’où l’intérêt d’être présent sur tous ces médias sociaux ou du moins d’en assurer un monitoring précis.

    /Fred

  3. @Fred Bien sur, le plus efficace c’est le “fait à la main”. Mais les agences vont vitre rentrer dans une logique de productivité et d’industrialisation de cette compétence.

    Ca a déjà existé d’ailleurs : Certaines agences qui proposaient de l’e-veille sur les marques (compilée à la main par des stagiaires), se sont finalement fabriqués des outils ad-hoc permettant de monitorer le web. Certes, c’est artificiel, mais ça fait gagner du temps, sachant que ce que tu vas vendre, c’est ton expertise (c-a-d : quoi faire avec ces réseaux), pas le temps passé à les surveiller.

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