Twitter… c’est fou comme un seul service a la capacité à générer autant d’articles et d’attention au sein de la profession. Je sais qu’il existe des sujets bien plus graves à traiter en ce moment mais je suis intimement persuadé qu’il reste un énorme travail d’évangélisation et de pédagogie sur cet outil si singulier.
Tweeter c’est exister
Reprenons depuis le début : Twitter est un service de microblogging qui permet de publier des messages courts (pas plus de 140 caractères). C’est donc un média de communication partagé (à mi-chemin entre tchat et forum) mais en même temps privé (comme les systèmes de messagerie instantanée). J’avais comparé dans un précédent billet Twitter à la CB du web et je trouve que cette métaphore tient toujours la route (cf. Twitter au cœur de la révolution des médias sociaux ?). Tout comme la CB, les messages sont envoyés dans la nature (ils peuvent être lus par tout le monde) mais dans les faits les utilisateurs ont tendance à se regrouper en grappes de conversations. Pour en savoir plus je vous invite à lire cette très bonne interview de Jean-Luc Raymond : Le privé révélé dans un mode public, l’oversharing comme mode de partage.
Mais Twitter n’est pas qu’un outil de communication, c’est également une plateforme sociale très riche qui tire sa force de l’écosystème d’applications et de services qui gravitent autour. Et c’est là où Twitter surprend (et déroute) : c’est à la fois un outil très simple et très complexe. Vous pouvez donc l’utilisez pour sa fonction de base (publier des tweets) ou vous investir dans la communauté en ayant recours aux # ainsi qu’en adoptant les coutumes ” locales” (ReTweet, FollowFriday…) ou encore utiliser des services complémentaires de plus haut niveau (comme StockTwits pour les boursicoteurs ou Boarding pour les grands voyageurs).
Twitter est enfin une plateforme sociale qui se distingue des autres réseaux sociaux par sa volatilité : il n’y a pas de relations formelles fondées sur les friends (demande d’amitié, liste d’amis…) mais des rapports plus informels et asynchrones fondés sur le principe des followers (cf. Qu’est-ce qu’un ami ?). Les “réseaux” se forment ainsi de façon plus spontanée et surtout plus volatile.
Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible de rédiger un blog et un tweet en même temps dans la mesure où ces deux activités correspondent à des motivations et des objectifs différents et complémentaires. De nombreux blogueurs pro ou semi-pro pratiquent ainsi les deux (dont votre serviteur ici : @FredCavazza). Le microblogging permet ainsi de toucher votre coeur de cible, de lui donner encore plus et surtout de créer une proximité presque palpable. J’aime beaucoup la définition de Jean Luc Raymond qui considère Twitter comme un média des annexes : vous publiez dessus les liens et réflexions que vous n’avez pas le temps / courage de traiter sur votre blog.
Pour résumer une longue histoire, disons que Twitter est aujourd’hui le service à la mode où il faut être (du moins si vous voulez avoir une longueur d’avance). Un certain nombre de stars y sont déjà présentes (Britney Spears, Demi Moore, Coldplay, Tony Hawk…) de même que des personnalités politiques (NKM…). Je n’irais pas jusqu’à dire que celui qui n’est pas sur Twitter est has been mais il faut bien reconnaître que le raz-de-marée médiatique autour de Twitter a atteint une ampleur telle que l’on peut difficilement y résister.
Bien évidement vous pourriez me dire que le nombre d’utilisateurs en France est ancore anecdotique (à peine plus de 100.000 selon mes estimations) mais il en était de même il y a deux ans avec les univers virtuels : une cible ultra restreinte mais une exposition médiatique au top. Rendez-vous compte, même l’industrie du porno s’y met (c’est bon signe) : Naughty Tweet and Immoral Productions Team for Porn Star Tweet Movie.
“I’m nobody, who are you ?“
Intéressons-nous maintenant à la dynamique sociale de Twitter et aux interactions complexes qui lient les membres. Je m’appuie pour cela sur cet article très enrichissant : Une psychologie de Twitter. D’après la (très bonne) analyse de l’auteur, Twitter est un exercice de narcissisme inconditionnel où les utilisateurs publient sans trop se soucier de qui va lire (“je tweet pour que l’on s’intéresse à moi“).
Tweeter répond également au besoin d’être et de se sentir connecté en permanence aux autres. On parle alors de “conscience collective” ou d'”ambient awareness” : un outil formidable pour conserver un lien social permanent. L’auteur y décrit également Twitter comme un espace de dépôt à la fois pour évacuer un trop plein de sentiments que l’on ne pourrait pas exprimer en public (voir à ce sujet la très bonne vidéo Twitter in Real Life) mais également un endroit où l’on pourrait laisser des traces pour le futur (“En train de rédiger un article“, “Une très bonne nouvelle à annoncer demain“…).
L’auteur met enfin en garde contre un phénomène d’addiction proche de celle provoquer par les machines à sous car on ne sait pas ce que l’on a manqué et parce que la récompense est intermittente (vous pouvez y passer des heures sans vous lassez car il y a toujours un petit lien sympa ou une réflexion amusante, lire à ce sujet : Is Twitter TOO good?).
Twitter c’est pour les pauvres !
Non ce n’est pas moi qui le dit mais Bruce Sterling, un auteur de SF très respecté dans les milieux geek, qui a récemment fait un speech très remarqué à la dernière édition du SXSW : Let Them Eat Tweets. En substance l’auteur expose la théorie suivante : En cette période de crise, tout ce qui reste aux américains qui se sont fait saisir leur maison et leur voiture, c’est leurs relations sociales (précisons que dans la culture américaine le networking est une religion). Ils valorisent d’autant les plateformes sociales qui permettent d’industrialiser ces relations. Twitter est donc un service de prédilection pour les “populations défavorisées” car il est très simple d’utilisation et ne demande pas de grosse bande passante / ressources systèmes. À contrario, les “riches” n’ont pas besoin de faire d’efforts de sociabilisation car ils seront toujours entourés / courtisés par des gens plus ou moins intéressés.
Un point de vue extrême que je ne partage pas complètement mais amène une réflexion tout à fait intéressante qui peut être résumée comme ceci : “We can’t afford privacy“. S’exposer au travers de ses tweets c’est avoir plus de chance sortir du lot et de trouver du travail (pour ceux qui ont perdu le leur) ou des missions (pour les freelances et prestataires qui y sont surreprésentés).
On en vient à se demander si s’exclure des plateformes sociales peut-être vu comme une forme de privilège ou du moins comme un engagement vis à vis d’un phénomène de société (au même titre que ceux qui mettent un point d’honneur à ne pas posséder de téléphone portable). Encore une fois, souvenez-vous que l’auteur est américain et que Twitter est bien plus utilisé là-bas qu’en France.
Il n’est pas trop tard (bien au contraire)
Résumons :
- Twitter est un authentique phénomène culturel en puissance (au même titre que les blogs l’ont été il y a quelques années) ;
- Les motivations et usages y sont très différents des autres plateformes sociales (blog, forum…) ;
- L’exposition médiatique est en pleine croissance (attendez-vous à une couverture par les grands médias dans les semaines à venir) ;
- De nombreuses marques s’y sont déjà implantées ;
- En France nous ne comptons que quelques dizaines de milliers d’utilisateurs.
Oups !
Comment expliquer un tel écart entre le (faible) nombre d’utilisateurs et le ramdam médiatique ? Réponse : le potentiel de croissance. Pour faire simple disons que Twitter est un territoire médiatique encore quasi vierge où de nombreuses places sont encore à prendre.
Il y a bien évidement plusieurs conditions nécessaires au déferlement de la “vague Twitter ” en France : une version française de l’interface, des utilisateurs médiatiques et une appropriation de l’outil par les médias traditionnels qui s’en serviraient comme relais (nous parlerons alors de microjournalisme).
Bref, tout ça pour dire que si le point de bascule a visiblement été atteint aux États-Unis, il est encore largement le temps de profiter de la Twitermania, pas nécessairement pour faire exploser votre C.A. mais plutôt pour vous positionner sur un micro-média à très fort potentiel et pour acquérir de l’expérience sur des usages / pratiques en plein développement.
Dernier conseil : venez me lire sur http://twitter.com/FredCavazza.
Bonjour !
Billet très intéressant… Je partage pas tout notamment sur la réflexion de Bruce qui me parait très tranchée mais c’était son objectif je pense…
Je voudrais revenir sur un point, le côté addictif de Twitter.
Au delà de la peur de manquer “the info of the day” :) je pense que ce qui rend aussi addict, c’est le fait que les usages / coutumes se construisent, il n’y a rien de figé et beaucoup d’utilisateurs ont la volonté d’apporter une pierre à cet édifice de nouveaux usages.
Il y a autre chose que je trouve plutôt sympa sur Twitter, c’est le potentiel de rencontres. Depuis que je suis sur Twitter, j’ai échangé avec des personnes très intéressantes, ces relations se sont créées sur Twitter et ce sont parfois matérialisées par des rencontres réelles.
Bref tout ça pour dire qu’effectivement il y a de multiples raisons qui peuvent rendre addict les utilisateurs de Twitter, tu ne penses pas ?
Honnêtement, pensez-vous qu’on a que ça à faire à passer sa vie à raconter sa vie sur Twitter ou Facebook ? Pensez-vous que tout le monde est connecté en permanence à lire et publier ?
Les gens qui sont là dedans ont l’impression que toute la planète y est. C’est un microcosme ! Quelques personnes entre elles.
Je suis assez d’accord avec Traxx, en fait j’ai un compte facebook comme un compte twitter, parce que ca fait partie de mon travail de connaitre les nouveaux usages du web, de voir comment tout ceci fonctionne, et pourtant je ne suis pas convaincu…
Autant le développement des flux RSS est un nouvel usage du web indéniable, autant facebook et twitter je comprends pas…
Mais il y a sûrement plein de monde qui pense que le rss sert à rien et peut être qu’avec le temps et l’évolution de twitter j’y trouverai aussi mon bonheur.
Très belle analyse.
À votre inventaire des usages de la chose, j’ajouterais celui-ci: un outil d’exercices de style (du souhait à la réclame en passant par le haïku, le slogan, le fragment, la brève, le cri, l’injure, bref, toutes les formes de discours relativement court, par définition) basé sur l’exploitation exclusive de 140 caractères. D’un certain point de vue, Twitter remet à la mode, sans le savoir, le fragment comme forme discursive d’élection de notre temps. J’imagine Barthes désossant un tel discours… À quand les “Fragments d’un discours numérique”?
Au delà de la notion de Micro-Cosme,et du coté je parle de ma vie sur facebook et Twitter, je voudrais mettre en valeur deux notions intéressante et pas assez soulignées :
1. le moins de 140 caractères est une composante essentielle dans le monde de surinformation d’aujourd’hui. C’est l’unique service a volontairement limiter le discours des internautes. ce qui permet d’être précis et efficace.
2. Cette restriction permet une multiplicité de format et d’usage: téléphone, statuts, affichage sur des petites surfaces, objet TV platines etc… les possibilités sont infinies.
Même si le service Twitter est mortel; le format ne disparaitra pas (jamais?).
J’aime bien aussi cette idée de Jean-Luc Raymond : parfois, 140 caractères pour une courte pensée sont largement suffisants. En tout cas je m’y essaye et je constate que cela fonctionne : le blog pour les idées développées, argumentées, référencées ; et twitter pour les coups de griffes, coups de coeur, coups de gueule.
A noter aussi un élément étonnant qui montre que cette complémentarité des canaux d’expression est de plus en plus assumée : l’insertion des flux twitter à l’intérieur même du design du blog, souvent bien mis en valeur. Une façon de dire : vous me lisez longuement mais vous pouvez entrer dans la conversation ou écouter mes pensées au jour le jour ?
à mon avis, Twitter ça fera comme Second life : une jolie bulle puis un jour, paf !! :-)
La bulle facebook est loin d’être éclaté et celle de twitter est encore en pleine ebullition :)
Le fait que le monde entier ne soit pas sur twitter, facebook et autre n’est pas le point le plus important. Seulement 16% de la population Internet est ‘hyper utilisateur’ (contributeur, bloggeur, micro bloggeur, facebookeur etc). Ce qui est important de noter, c’est la diffusion de l’influence, comment l’information est maintenant diffusée, consommée, discutée et de quelle façon tout cela (plus de 60%) influence les journalistes/médias traditionnels (si cela existe). L’information la plus crédible reste encore celle obtenue via les journaux, magazines spécialisés et reportages télévisés… mais ce qu’il faut comprendre comme communicateur c’est de quelle façon pouvons-nous intéragir, influencer et diffuser notre message. Influencer les influenceurs, dans un univers ou l’influence est distribuée.
Alors, est-ce important que la planète soit sur twitter?
c’est très sympa, très rapide, et on reste connecté avec son entourage. Vive twitter
simon.attia@chandanse-sourds.org
Au delà de l’article que je trouve très intéressant en lui même et dans lequel je retrouve nombre des réflexions que j’ai pu me faire sur le sujet, son titre m’interpelle encore plus.
“Je tweet, donc je suis (heu… je suis quoi déjà ?)”
La reprise du célèbre “Cogito ergo sum” cartésien est-elle si anodine que ça dans un contexte de recherche d’identité, identité numérique cette fois. La publication de réflexions personnelles sur les blogs ou autres réseaux sociaux a toujours été un sorte de recherche d’identité, d’appartenance à une minorité dont on ignorait jusqu’à l’existence avant internet et que cet outil a fini par fédéré. Donc oui, je suis, j’existe à travers les réseaux sociaux et autres plateformes de publications, ou plus encore d’échanges bilatéraux.
Mais que suis-je ? Déjà Descartes en son temps en affirmant son existence affirmait également dans ses Méditations Métaphysiques l’impossibilité de définir ce qu’il était exactement. Nous savons que nous sommes et nous essayons de nous définir au travers de notre existence numérique, la quête de l’identité surplombe celle de la preuve de l’existence : nous savons que nous existons en partageant chaque jour nos réflexions, nos sentiments, nos pensées sur des réseaux sociaux, sur des blogs, et nous exposons notre existence au monde entier afin de tâcher de déterminer ce que nous sommes. Nous ne le savons pas très bien, mais peu importe puisque ce que nous sommes, d’autres le sont aussi : ceux avec qui nous partageons chaque jour nous ressemblent plus ou moins et nous nous reconnaissons partiellement en eux.
Le phénomène des réseaux sociaux semble ainsi être né de l’expressions de doutes, les mêmes que Descartes a soulevé au XVIIème siècle. La réponse, nous la cherchons à travers le principal caractère qui nous définit : la sociabilité. Les réseaux sociaux permettent d’exprimer cette sociabilité différement de ce que nous avons pu faire jusqu’à présent de manière à tenter de trouver des réponses à l’insoluble quête de l’identité.
Ici s’achève ma pseudo analyse psychologique de pacotille. L’étudiant que je suis ne prétend pas détenir une quelconque vérité, mais peut-être est-il possible d’apercevoir à travers cette nouvelle tendance un profond changement sociétal, en tout cas c’est ainsi que je le perçois, mais arrêtez moi si vous pensez que je divague… :-)
@ Ziala > Heu… Second Life n’est pas mort bien au contraire, cette plateforme ne s’est jamais si bien portée. Il faut plus regarder Twitter comme un phénomène de société plutôt que comme un outil : c’est du microblog dont nous sommes en train de parler, mais il se trouve que Twitter domine 95% du “marché”.
@ Sylvain Perron > “L’information la plus crédible reste encore celle obtenue via les journaux, magazines spécialisés et reportages télévisés” oui, mais c’est aussi celle qui est la plus asceptisée. quid de ceux qui velulent avoir accès à une info “brute” ?
@ Deeder > Non tu ne divagues pas. Je suis persuadé que les microblogs vont participer à de nmobreux changements (tout comme les blogs). Par contre ces changements ne concernent pas tout le monde.
/Fred
Mouais, twitter c’est de l’IRC en lecture seule, c’est tout.
En IRC il y a des serveurs et sur ces serveurs des channels dédiés (ou des salons si on préfère).
Avec Twitter il y a un serveur (une grappe) et des salons avec maître de cérémonie : on peut y entrer mais pas participer.
Donc : pas d’invention en soi, simplement une reprise marketée d’un concept de 20 ans d’âge.
Je me trompe ?
Pour moi y’a un truc fondamental qui manque dans twitter pour le distinguer VRAIMENT de l’IRC et le faire entre de plain pied dans le 21ème siècle : la géolocalisation !
Et je me demande si ce n’est pas pour cette raison qu’Apple rachète Twitter !
En clair, sur twitter c’est bien plus intéressant de lire des trucs comme :
2009-04-20 18:35:27 – 48.50001N, 5.56798E : l’hôtel du Centre est pourri, chambres délabrées, p’tit déj peu râgoutant.
2009-04-25 13:56:53 – 49.75677N, 0.13233W : superbe clairière bien dégagée
2009-04-29 17:15:27 – 46.21143N, 4.50E : BOUCHON !
plutôt que :
Aujourd’hui j’ai vomi …
Avec el développement des PDA-GPS, un tel système bien utilisé associée à une fonction de recherche par proximité géographique et temporelle, on accède à de l’information ciblée en temps réel.
On peut même y ajouter une catégorie afin de restreindre encore la recherche.
Ca c’est nouveau, Twitter en l’état n’est PAS nouveau.
db
Merci pour ce billet qui change des propos tenus autour de twitter sur “faut-il ou non pour une entreprise s’intéresser/pratiquer ce micro-blogging”. Twitter c’est pour les pauvres. Je trouve intéressante cet idée de sociabilisation : Facebook, twitter, le blogging, une bonne façon d’être reconnu, de communiquer, d’intégrer un réseau “d’amis”. Avant cela, les personnes manquant d’assurances, d’aisance relationnelle, timides etc n’arrivaient pas forcément à exister au travers de leurs convictions, idées, notamment les jeunes. En se servant de ces différents outils de mise en relation, de suivi, en ajoutant l’anonymat possible, ces personnes ont gagné en socialisation. Je trouve cela très bien de ce point de vue là. Il ne s’agit pas tant de problème de riches ou de pauvres mais de facilité à accéder à la communication, l’éducation et l’accompagnement. Beaucoup de jeunes utilisent ces outils et bcp sont issus du monde des nouvelles techno. Dans cette catégorie, les “geeks” ne sont pas de prime abord très “communiquants”, j’entends oralement. J’ai été surprise lors de barcamps de me rendre compte combien ces personnes à la pointe de ces nouveaux outils se trouvent sans voix dès qu’il s’agit de s’exposer un peu plus ouvertement (alors que leur pratique et connaissance sont réelles), maintenant est-ce que ce sont des geeks parceque justement ils ont trouvé là un domaine de reconnaissance pou s’épanouir….voilà fred où m’amène ton billet, il ne fallait pas donner ce titre. Twitter, c’est pour épanouir le jeune…pauvre!
merci pour la qualité de tes analyses.