Pourquoi l’iPad n’a pas besoin de Flash

Voilà maintenant 2 semaines que l’iPad a été annoncé… et deux semaines que le marché se demande quand Apple va se décider à implémenter Flash. Autant le dire tout de suite : Je ne pense pas que Flash soit un jour disponible sur l’iPad (ni sur l’iPhone) et je n’y tiens pas car cela ruinerait toute l’expérience utilisateur.

Le succès de l’iPhone (et celui de l’iPad) repose sur une parfaite maitrise de l’interface

Quand vous y réfléchissez bien, quels facteurs ont participé au succès de l’iPhone : Des interfaces et modalités d’interactions homogènes et un usage quotidien reposant sur les applications. Pour être exacte, il s’agit plus de mini-applications qui sont utilisées de façon intermittente et ponctuelle.

En lançant un iPad propulsé par le même système d’exploitation que l’iPhone, Apple souhaite ainsi capitaliser sur cet héritage et même enrichir l’expérience avec des contenus multimédia (des comics comme chez PanelFly ou des magazine digitalisés comme chez Condé Nast).

Panelfly

Le web sans Flash est-il encore le web ?

L’iPad est également vendu comme le terminal de référence pour surfer sur le web depuis votre canapé. OK, mais tout comme l’iPhone, l’iPad ne permet pas d’afficher des contenus Flash. Ors d’après Adobe, Flash est devenu un élément indispensable du web : Open Access to Content and Applications et Apple’s iPad, a broken link?. Je ne peux qu’abonder dans ce sens car une grosse partie des contenus que nous consommons repose tout ou partie sur Flash (les vidéos sur YouTube, les jeux dans Facebook, une très grosse majorité de sites de marque, une part non-négligeable des applications en ligne… Lire à ce sujet l’article suivant : iPad Limits User’s Web Surfing.

Impossible d'afficher des contenus Flash sur l'iPad
Impossible d'afficher des contenus Flash sur l'iPad

À partir de là nous en venons donc à nous demander si le web sans Flash n’est pas un web limité, amoindri. Mais au fond, un web consulté à partir d’un terminal sans souris / clavier est de toute façon un web limité. D’autant plus si vous êtes habitué à surfer sur un écran plus grand que 1024*768 (soit 80% des lecteurs de ce blog) ou avec un navigateur comme Firefox et ses nombreuses extensions (plus de 60% des lecteurs de ce blog).

Bref, je suis convaincu que surfer sur un iPhone ou un iPad ne rend pas le même service que surfer depuis un ordinateur. Il s’agit donc d’un surf d’appoint, qui peut rendre de très précieux services, mais qui ne risque pas réellement de faire de la concurrence aux ordinateurs (et notamment les netbooks). Mais au final ce n’est pas très grave car cette limitation est compensée par la disponibilité de très nombreuses applications et par certains sites adaptés (comme Wikipedia).

À partir du moment où Apple à la capacité de fournir un service équivalent aux travers de ces applications (grande stabilité, basculement très rapide d’une application à l’autre) cela ne dérange pas les utilisateurs d’iPhone, moi le premier. Je dirais même plus que dans certains cas les applications sont plus performantes que les sites web (Facebook, Twitter…).

L’iPhone se passe très bien de Flash

Prenons un peu de recul et essayons de synthétiser l’usage de Flash et la gène que cela peut procurer aux utilisateurs d’iPhone :

  • Les vidéos ? Il y a déjà une application YouTube et de toute façon la bande passante en 3G est trop faible.
  • Les jeux ? Ceux disponibles en version native sont parfaitement adaptés aux capacités de l’iPhone et tournent plus vite.
  • Les applications en ligne ? Soyons sérieux, quelle application est réellement exploitable avec une surface d’affichage si restreinte et l’absence de souris / clavier.

Certes avec l’iPad et son écran beaucoup plus grand la gêne risque d’être plus forte, mais de toute façon les interactions reposant sur l’écran tactile sont beaucoup moins précises et efficientes qu’avec un clavier et une souris. Mieux vaut passer par une version de l’application spécifiquement adaptée aux contraintes / opportunités de la machine. De plus Flash est très gourmand et risquerait de fortement diminuer l’autonomie de l’iPad.

Donc au final l’iPhone se passant très bien de Flash, il n’y a pas de raison apparente pour que cela soit différent sur l’iPad. Ceci venant en plus s’ajouter à des histoires de DRM et de modèle économique qui font que Flash est perçu comme un danger pour l’iPhone (cf. Flash is the Real iPhone Killer).

ipad_flash

Flash risque de remettre en cause l’intégrité de l’expérience d’utilisation de l’iPhone / iPad

Mais ce qui est à mon avis un facteur rédhibitoire pour Flash, c’est l’impact qu’il pourrait avoir sur l’expérience utilisateur de l’iPad. Depuis le début de l’iPhone, les interfaces et interactions des applications doivent se conformer à la charte définie par Apple. C’est cette charte qui garantie l’intégrité et la cohérence des interface. Implémenter Flash veut dire s’extraire de la contrainte des applications native donc remettre en cause cette intégrité. Je suis convaincu que le succès de l’iPhone (et probablement celui de l’iPad) repose sur cette maitrise des interfaces.

Nous verrons bien ce que cela donnera sur les smartphones équipés d’Android (le système d’exploitation de Google qui permettra très bientôt de faire tourner des contenus Flash) ou sur les futurs touchbooks tournant sous Chrome OS, mais je pense que l’expérience sera moins bien maitrisée. Cela ouvrira beaucoup plus de possibilités, mais cela va rendre la prise en main plus complexe. Je reste donc fidèle à l’approche plus fermée d’Apple mais à ses interfaces parfaitement maitrisées (cf. Flash Is Never Coming To the iPhone).

Existe-t-il des alternatives ?

Oui bien sur, il existe toujours des alternatives :

  • La possibilité de compiler des contenus Flash en application iPhone avec la Creative Suite 5 (dont les performances et la stabilité restent encore à prouver);
  • La possibilité de passer par HTML5 et sa fameuse balise <video> ;
  • Le probable portage de Silverlight sur iPhone / iPad.

Silverlight sur l’iPhone OS ? Oui je sais ça peut sembler étrange comme idée mais je me devais de lister toutes les hypothèses. Pour le moment l’alternative technologique la plus crédible semble donc être HTML5. Mais n’oublions pas qu’Apple a l’entière maîtrise de la version mobile de Safari, donc ils peuvent tout à fait imposer des limitations de ce côté-là s’ils sentent une menace.

Donc au final il y a très peu de chances pour qu’une alternatives viable à Flash fasse sont apparition sur l’iPhone / iPad. De toutes façon ces machines n’en ont pas réellement besoin de Flash, et ça tombe bien car Apple n’est pas prêt à l’implémenter !

27 commentaires sur “Pourquoi l’iPad n’a pas besoin de Flash

  1. Mouais, je trouve aussi qu’il y a trop de flash partout sur le web et que ce n’est pas toujours très utile, mais c’est une réalité avec laquelle il faut composer. Une expérience de navigation sans flash est une expérience aujourd’hui très dégradée, peut-être pas demain, effectivement, avec la généralisation du html 5. En attendant ces legos partout, c’est moche, inutile et frustrant. Plus ou moins acceptable sur l’iPhone qui en soi est une expérience web dégradée, (mais ô combien supérieure au malheureux wap), mais no way sur un device qui se veut vrai terminal domestique…

  2. Personnellement, je surf avec mon ordinateur en désactivant Flash par défaut. L’expérience utilisateur n’est que faiblement dégradée. Cela dépend évidemment du type de sites qu’on a l’habitude de consulter. En ce qui me concerne, j’utilise Internet pour m’informer ou consulter des services. Pas pour jouer, ni pour «m’immerger» dans le site d’une marque. J’abonde dans le sens de Frédéric : ce qui compte c’est un minimum d’unité dans les interfaces utilisateurs. D’ailleurs, les sites web des gros éditeurs adoptent progressivement les mêmes codes : navigation en haut ou à gauche par ex.

  3. Je ne partage pas complètement ton point de vue, j’ai la chance d’avoir un iphone est jamais je n’ai pensé jouer à un jeu flash sur l’iphone, l’absence de ce plugin ne me gêne donc en rien

    Mon surf sur l’iphone s’est surtout google, wikipedia, pages jaunes, certains journaux

    En revanche quand l’ipad a été annoncé, je me suis immédiatement dit que ça allait être la prochaine machine familiale pour le surf à la maison …. mais sans flash, il n’en est pas question, je n’imagine pas consulter facebook sur l’ipad puis aller sur mon autre ordi pour jouer à un des nombreux jeux de cette plateforme ….

    contrairement à ce que tu dis, planter des légumes sur une île à la main ou faire parcourir 3500m à un chien avec un mouvement du doigt plutôt qu’à la souris ne me semble pas rédhibitoire.

    Après, tout dépend de l’usage qu’on attend de ces périphériques, je connais des fans des jeux sur téléphone portable, le commentaire de Stan montre également que certains pourraient se contenter d’un net statique destiné, comme le minitel à utiliser des services et d’informer (sans aucune agressivité de ma part ni moquerie)

    Avoir une machine à surfer sans pouvoir vraiment surfer, je trouve cela dommage.

    Mais bon, Apple cherche à faire naître un nouveau besoin et une nouvelle utilisation, espérons pour eux qu’il ne suive pas le même chemin que l’Apple TV

  4. @ switcherdav > Oui le jeu sur un écran tactile est très plaisant mais il s’agit d’une autre catégorie de jeux car le doigt n’est pas aussi précis que la souris.

    Concernant l’iPad, Flash n’est effectivement pas indispensable pour celui qui veut consommer des services lambda ou de l’info (quoi que, il y a de belles infographies en Flash).

    Je ne pense pas qu’Apple cherche à faire naître un nouveau besoin, juste à protéger leur modèle de distribution intégré via iTunes. S’ils implémentent Flash alors les séries TV sont dispo gratuitement via Hulu (donc pertes de revenus par rapport aux séries payantes disponibles sur iTunes).

    /Fred

  5. Plus j’y pense et moins je suis d’accord: Fred, Flash ne sert pas uniquement d’interface riche qui pourrait être en conflit avec les standards de navigation iPhone, c’est également de facto le standard pour la vidéo sur Internet au jour d’aujourd’hui. L’application YouTube de l’iPhone est parfaitement inutile lorsqu’il s’agit de regarder une vidéo embeddée dans un blog ou un réseau social, qu’elle soit hébergée sur YouTube, vimeo, dailymotion ou ailleurs. Franchement, ce serait de la mauvaise foi que de ne pas reconnaitre que l’expérience blog/réseau social est franchement dégradée sans flash, non?

  6. Et sinon, ça vous (amalgame pour les gens qui disent que flash ne sert grosso merdo à rien) dirait d’arrêter de ne penser à Flash que pour Flash et de penser un peu à FLex ?

  7. J’ai fait des test de surfing avec avec mon Ipod Touch en utilisant Safari et c’est de la belle bouette.

    Ce qui va ce passer sur le Ipad, si on consulte par exemple un site comme Disney qui est partiquement 100% flash, on ce retrouve automatiquement sur leur site “mobile” qui est une version légère conçu pour des écran minuscule.

    Devoir utiliser des apps pour tous les sites que l’on veut visiter est une belle vidange.

    Apple qui refuse à une extention flash pour sont browser est un belle exemble de ce qui arrivent quand on magasine dans un monde ou il n’y a qu’un seul et unique magasin… bonjour le monopole.

  8. @ Alan > Ha mais tout à fait, les blogs et réseaux sociaux sans Flash sont amputés d’une bonne partie de leurs contenus.

    @ herbapou > Les version mobiles des sites comme alternative à Flash. Une idée intéressante mais qui ne remplit pas la même fonction (cf. le commentaire si dessus).

    @ pocky > Heu… Flex sert à générer du Flash, il repose sur le Flash Player donc c’est la même chose, on est d’accord ?

    /Fred

  9. On va dire que c’est un très belle tentative d’explication, mais pas une justification.

    Flash, qu’on aime ou pas, fait partie de l’expérience utilisateur de 98% des surfeurs. Ne pas le permettre sur un terminal qui a pour vocation d’être posé sur la table du salon est un handicap lourd.

  10. Bonjour,

    Le support de Flash par les futures tablettes (autre qu’Ipad genre Dell Mini 5) devient un argument commercial. Google l’utilise aussi en disant bien que “puisqu’ils supportent Flash, 100% du web est visible”.
    Liens:
    http://kara.allthingsd.com/20100217/adobe-cto-kevin-lynch-demos-flash-on-tablets-and-smartphones-including-the-apple-iphone/?reflink=ATD_yahoo_ticker
    http://www.flashstreamworks.com/archive.php?post_id=1266529762&utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Flashstreamworks+%28Flashstreamworks%29

    La vision d’Apple du “je controle tout, donc c’est mieux” c’est un argument debile. Ca ne sert que leur logique marketing.
    C’est le meme argument qu’utilisait Microsoft quand ils ont intergre Internet Explorer dans le noyau de Windows. On a vu le resultat.

    Les mauvaises performances du Flash Player sous Mac sont du au fait qu’Apple refusait l’acces a la carte video pour la gestion des calculs.
    La derniere version du plugin 10.1 resoud ce probleme et du coup, Flash devient plus rapide sous Mac que sous Windows… et ce grace a la collaboration entre les equipes Apple et Adobe.

    Le web vit grace a la pub.
    Une grande partie des pubs sont en Flash.
    Sans Flash on retourne aux gif animees?
    Faire des interactions en HTML 5?
    C’est demander aux graphistes de bannieres de coder a 100% leur animations en javascript?
    Donc non, le HTML 5 c’est pas le Saint Graal.
    Les utilisateurs d’iphone/ipad representeront au grand maximum 1% de la population mondiale.
    Il faut arreter de fantasmer sur le HTML5 pour plusieurs raison:
    – Internet Explorer ne le supporte pas
    – Le codec video H264 est une propriete privee et pas libre. Donc l’argument Flash est une technologie proprietaire fait glousser.
    – Le code source en javascript sera toujours visible. Je vois mal des societes de jeux/application en ligne mettre leur code source visible aux yeux de tous.

    Si vous etes vraiment un utilisateur Mac, suivez la logique “Think different” jusqu’au bout et posez-vous les bonnes questions.

    Faites la part des choses. Steve Jobs ce n’est pas Apple et Apple “peut” penser differement de Steve Jobs.

  11. Même si ton opinion est bien argumentée, je trouve ton approche de la question un peu naïve. (pardon ;)
    Je pense qu’a l’origine Apple n’a adopté Flash par manque de temps et par souci d’optimisation, et n’a pas anticipé la vente d’application fermée. Le piratage massif les a forcés à muter…
    Flash aurait pu répondre à la majorité des besoin applicatif (jeux, outils divers…), l’anarchie du web actuel.
    Et Apple a été exemplaire : renverser la vapeur en contrôlant intégralement le besoin d’application des consommateurs en devenant l’unique éditeur.

    Apple à parfaitement maitrisé son image d’outsider depuis plusieurs années : innovation + Think different.
    Il ne faut pourtant pas sous-estimer la capacité d’Apple à canaliser les flux financier. Pourquoi ne pas détourner l’avenir du web pour son propre profit ?
    Apple a lancer la mode de l’application propriétaire, et tente d’élargir le concept à l’iPad… Et bientôt sans aucun doute au mac.

    Dans ce contexte, Adobe et ses outils ne sont ni plus ni moins que des concurrents directes.
    Steve Jobs n’est pas un enfant de coeur, mais un businessman.

  12. Bonjour,

    Dans votre texte vous parlez de lourdeur de Flash en faisant le parallèle avec la 3G. Parlez-vous des applications lourdingues (en taille) faites par les flasheurs ou estce la 3G qui est a ce jour très light.

    Merci

  13. “Ha mais tout à fait, les blogs et réseaux sociaux sans Flash sont amputés d’une bonne partie de leurs contenus.”

    Twitter : zéro Flash.
    delicious : zéro Flash
    flickr : faut bien chercher, peut être éditer les photos (c’est tellement plus pratique de retoucher les photos dans un navigateur plutôt que dans une application dédiée)
    last.fm : du flash certes, mais aussi et surtout des applications natives PC, Mac, *nux et iPhone.

    A vue de nez que manque-t-il à ces réseaux une fois le Flash supprimé ? Je suppose donc que la définition de “réseau social” ou de “contenu” est différente pour tout le monde.

    M. Cavazza a raison : il n’y aura pas de Flash sur iPad et ça ne manquera pas, ou en tout cas ça n’empêchera pas le terminal de bien se vendre.

    Baz soulève des points intéressant mais le fait est que pour le moment aucun téléphone intelligent n’est livré avec Flash de base, et ceux sur lesquels on peut l’installer accusent le coup. Ca n’est pas un hasard (ni la seule raison derrière le blocus de Apple, on est d’accord).

    Enfin, M. Cavazza :
    1. (…) la Creative Suite 5 (dont les performances et la stabilité restent encore à prouver)
    Ha ha ha.

    2. Le probable portage de Silverlight sur iPhone / iPad.
    “Probable” ? Des infos là dessus ? Merci !

  14. Bonjour,

    Apple n’a rien contre les sites flash, les animations ou le streaming vidéo.. Mais a une peur bleue des applications iApp qu’on peut développer sur Flash et qui remplaceraient facilement les vraies iPhone Apps.

    Le premier souci d’Apple est de contrôler les applications à installer sur ses terminaux, pour des raisons purement économiques mais aussi de sécurité/stabilité. Bcp de fournisseurs d’iPhone App utilisent actuellement du HTML5 pour développer des Browser App. Cela leur permet de contourner les 3 semaines de délais de validation de Apple et de faire des mises à jour instantanées.

    HTML5 présente par contre bcp de limitations pour ces Apps, ne serait-ce que l’aspect visuel et ergonomique qui égallerait difficielement les i-Phones App; 3D Graphics, Utilisation offline, Gesture Support, Local Data Access…etc.

    Flash est l’alternative par excellence! Mais Apple reuse cette ouverture de peur de se voir cannibaliser son marché iTunes par d’autres plate-formes.

    EN ce qui concerne l’iPad, personnellement, je l’acheterais si cela me permet d’initier mes enfants au web avec cet outil apparement facile d’utilisation.
    Mais tout le côté ludique d’Internet est sous format flash. So, no way friends!

    cdlt,
    noureddine

  15. Le Iphone et le Ipad sont des imitations du webfinger “internet avec les doigts crée et réalisé en 1998 par André Lukali.
    L’interface et les fonctionnalités sont identique mais le webfinger a été crée en 1998. Caméra intégré, chat, clavier virtuel écran tactile, touche du webfinger sont devenu les du iphone, étonnant ?
    Le Webfinger :
    Qu’est-ce qui mesure 1,50 mètres, pèse 65 kg et que l’on tapote du bout des doigts ? C’est Webfinger, la borne de vulgarisation d’Internet qui fleurie dans les cafés, les hôtels, les restaurants à travers la France. Sa conception est le fruit de l’ingéniosité du Lorientais, André Lukali et son développement a été rendu possible par un «pro» de la grande distribution en Bretagne, Jean-Luc Le Douarin, séduit par le projet. A Lorient, plus d’une dizaine d’endroits se sont déjà équipés d’appareils. Au niveau national, l’objectif des 500 sera atteint avant le mois de mai, chiffre qui devrait tripler avant la fin de l’année. Cette importante croissance place Webfinger en première position sur le marché national des réseaux de bornes interactives. L’architecte Jean Nouvel en avait commandé une pour un projet à strasbourg qui lui a été livré en noir. Club Internet, Liberty Surf, Roland Moreno ils ont tous approché le Webfinger. Cyber Deck qui installait ses bornes dans le métro a été devancé. Il faut rendre L’internet grand public sur écran tactile avec icone de navigation à son fondateur André Lukali. Visible à la page 100 du livre Mondial des Inventions 2002 à côté d’un projet microsoft. le dossier complet est encore accessible à l’Agence C3M à Paris. Voilà pour l’histoire

  16. Merci Valère pour cette précision historique, je ne connaissais pas le Webfinger mais ce concept était pour le moins visionnaire à l’époque.

    /Fred

  17. je pensais qu’Apple était différent de microsoft, je pensais acheter un mac parce que c’est toujours les consommateurs qui trinquent (rappelons nous Vista) et maintenant Steve Jobs veut faire sa loi en refusant la technologie Flash sur Iphone et Ipad, tout simplement parce que Flash met en péril ses bénéfices juteux qu’il commence à avoir avec ses applications iPHONE et bien sur sur IPAD. Il parle de verrouillage de la part de Flash, mais aujourd’hui qui n’est pas verrouillé par ITUNES, pour avoir un simple morceau de musique Y’en a marre, il va falloir se battre pour empêcher que des multimilliardaires se sucrent sur notre dos et imposent leur dictat car c’est nous qui trinquons. Le web c’est un espace de liberté, qui veut un Ipad qui lit que 60 % du web. Même si on a de la tune , on peut rester intelligent et voir de loin leur manigance. j’ai un Iphone mais je ne prendrai pas d’IPAD. Trop c’est trop.

  18. Personnellement, je pense que Apple a permis au moins une chose, c’est qu’on réfléchisse à des alternatives de flash. Il n’y a pas si longtemps, on voyait fleurir des sites en flash un peu partout… Aujourd’hui, on revient à un mix HTML / Flash. Pour ma part, je pense que demain, HTML et Jquery pourront sans aucun souci remplacer flash. De notre côté, nous développons déjà des bannières en Jquery pour le monde de la publicité. Nous nous efforçons également de reproduire des sites en flash à l’identique en Jquery, Ajax, HTML5. Ainsi, ces sites comme ces publicités ont un meilleur référencement. Flash est un outil du passé qui survit mais pour encore peu de temps… En tous cas, c’est mon avis.

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