Vous pensiez que le social shopping était le levier ultime de la transformation ? Et bien non, en tout cas c’est ce que nous révèle les résultats de l’étude “Expérience des clients pour la nouvelle décennie” menée par Scene7. Cette enquête a été menée auprès de 546 entreprises dans 6 secteurs d’activité. L’étude est dense mais permet de classer les fonctionnalités rich commerce par taux d’efficacité :
- Visites guidées ou visionneuses multimédia = 36 %
- Filtrage visuel et recherche avancée sur les caractéristiques des produits (taille, couleur, prix) = 33 %
- Comparatifs de produits = 28 %
- Zoom = 28 %
- Vidéos pour la commercialisation, la publicité et la démonstration = 27 %
- Catalogues et brochures interactifs = 27 %…
Des chiffres très intéressants qu’il faut mettre en parallèle des fonctions de social shopping :
- Commentaires et évaluations d’utilisateurs = 31 %
- Classements et notes d’utilisateurs = 26 %
- Chat en direct / messagerie instantanée = 22 %
- Conception collaborative de produits personnalisés = 21 %
- Contenu généré par les utilisateurs (images, vidéo, son) = 20 %
- Flux RSS = 19 %…
Donc selon ces chiffres, une visite guidée ou une recherche visuelle serait plus efficace que les avis des internautes. Voilà des chiffres qui doivent faire chaud au coeur des partisans du rich commerce ! Je vais tout de même émettre trois bémols :
- Ces chiffres proviennent d’une étude commandée par Scene 7 donc ils sont forcément en leur faveur ;
- Il n’a jamais été question de choisir entre visite guidée et avis clients, ce sont deux fonctionnalités complémentaires qui ne répondent pas du tout aux mêmes objectifs ;
- Cette étude ne semble pas avoir pris en compte les Zoom XXL qui font un véritable tabac (cf. +25% de taux de conversion chez Darty grâce aux zooms XXL et From Shoes to Shirts, Bigger is Always Better).
Dans tout les cas de figure je vous recommande vivement de vous inscrire pour télécharger cette étude qui aborde aussi le m-commerce et les spécificités régionales.
(via I Love Web)
Merci pour l’info et l’accès à l’étude. En ce qui concerne l’importance de la recommandation sociale, le ” j’aime” de Facebook élargi à l’ensemble du web pourrait bien modifier les comportements.
Quelques bémols supplémentaires :
– N’est ce pas un peu étrange de moyenner des résultats sur des domaines aussi différents que la publicité, les transports, les ONG, le commerce… pour définir un ranking d’outils aussi spécifiques et contextuels?
– On mélange malheureusement les notions d’efficacité constatée et d’efficacité attendue, ce qui me semble tout à fait problématique en particulier dans un domaine où les projections n’ont rien de prémonitoires…
– N’aurait on pas intérêt à intégrer dans ce type d’approche, un regard utilisateur pour pondérer ces projections par un peu d’expérience client?
P.