Rarement dans l’histoire du numérique avons-nous pu assister à un phénomène d’emballement médiatique aussi fort que celui lié au métavers. À peine un an et demi après l’annonce du changement de nom de Facebook, le soufflet est retombé de manière spectaculaire. Un retournement de marché d’autant plus injuste que derrière le métavers se cachent des usages tout à fait légitimes et des loisirs numériques pratiqués par des milliards d’utilisateurs. Plutôt que de rejoindre les rangs des technosceptiques, il convient de prendre du recul et d’aborder ces usages sous un autre angle, avec un nouveau terme (médias immersifs) et surtout selon une autre échelle de temps.
