C’est la crise. Ça, vous n’aviez pas besoin de moi pour le savoir, on en parle à longueur de journée dans les médias. Une surexposition qui amène une forme de fatalisme et l’impression tenace que nous allons droit dans le mur. Si effectivement la trajectoire n’est pas la bonne, mettre la pression sur les citoyens et consommateurs ne fait que développer chez eux un réflexe de survie : profiter avant la fin. Idem pour les entreprises qui sont incitées à donner un grand coup de collier pour doper les ventes ce trimestre… tous les trimestres… tous les ans… Il est largement temps de sortir de cette spirale auto-destructrice et de se projeter dans l’avenir avec une démarche plus responsable et des ambitions plus réalistes, surtout dans un contexte de fin de la croissance (une réalité pour les pays européens). Ceci passe par une recherche d’efficience des activités à l’aide des outils et supports numériques, tout en minimisant leur impact (environnemental, social et sociétal). En gros : faire du développement numérique durable.
