Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas encore le HTML n’existe plus. Il a été remplacé il y a plus de 4 ans par le XHTML. A priori, ça ne va pas révolutionner la face du web me diriez-vous ? Et bien si ! Une révolution est en cours et il serait temps que vous vous en rendiez compte. Petit à petit nous nous acheminons d’un ensemble de pages désordonnées avec du contenu très difficilement quantifiable et ré-utilisable (le web) à un ensemble de pages ordonnées avec du contenu structuré, séparé de la présentation et exploitable par des opérateurs non-humains comme des moteurs de recherche ou des agents intelligents (le web sémantique).
Que vient faire le XHTML dans tout ça ? C’est très simple, le XHTML est le garant de la séparation entre contenu et présentation, pré-requis indispensable à une ré-utilisabilité du contenu. Houlala, c’est moi qui vient de sortir un mot compliqué comme ça ? Pour faire plus simple, séparer le contenu de la présentation (grâce à l’utilisation combiné du XHTML et des feuilles de styles CSS) autorise une exploitation différente d’un même contenu. En effet, que vous soyez bien-voyant, mal-voyant, non-voyant ou même non-humain (moteur de recherche ou agent intelligent), vous avez tous des modes de consommation de l’information différents. D’où l’utilité de séparer le fond de la forme.
Et ceci est également valable pour les systèmes de gestion de contenu (CMS). Mais là, je passe la main à Vlad Alexander qui vous expliquera bien mieux que moi l’intérêt du XHTML pour la gestion de contenu : The XHTML Way. Au passage, il en profite pour bien détailler les avantages du XHTML par rapport au HTML notamment dans le cadre des éditeurs WYSIWYG et des outils de gestion de contenu exploitant du XML.
Au fait, si vous voulez un exemple de séparation entre le contenu et la présenation, allez donc voir le nouveau site d’ABC News.