Haut-débit : les usages changent, changeons avec eux

Ça y est, la bascule est faite : plus d’1 français sur 2 est connecté à l’internet par haut-débit. C’est l’institut Médiamétrie et son observatoire multimédia qui nous révèle qu’en septembre 2004, 3 829 000 foyers était équipé d’un accès internet haut-débit, soit 50,1 % des foyers connectés.

Que doit-on en conclure ?

  1. que la France à rattrapé son retard sur ses voisins allemand, anglais, scandinaces…
  2. que la France dispose des offres d’accès les plus compétitives d’Europe (d’autant plus avec l’arrivée de l’ADSL 2+)
  3. que les français s’équipent en matériels performants

J’ai l’intime conviction que le marché de l’internet en France est entré dans une phase de maturité. Maturité pour quoi ?

  1. pour des services plus performants (prenons comme exemple Google qui bouscule les services de webmail avec son Gmail)
  2. pour une expérience en ligne plus riche (comprenez par là qui plongent l’internaute dans un univers émotionnel plus dense où les valeurs d’une marque sont mieux véhiculées)
  3. pour des contenus plus attractifs (c’est à dire qui innovent, comme les blogs)

Toutes ces améliorations ont un point commun, elles demandent beaucoup de bande passante, et ça tombe bien, les français en sont équipés ! Je ne rentrerais pas ici dans le débat du Flash ou pas Flash (voir Java ou pas Java), je souhaites juste attirer votre attention sur un phénomène réel : l’avènement du haut-débit qui amène avec lui de nouvelles habitudes et de nouveaux usages. Puisque les usages évoluent, évoluons avec eux : partons à la conquête de ces nouveaux usages, proposons des interfaces plus riches, des services plus innovants et des expérience plus riches. Vive le haut débit !