Comme chaque année, la société de conseil KZero nous propose sa cartographie des univers virtuels : The State of Virtual Worlds Market – Q1 2013. Et comme toujours, ce graphique regorge de chiffres et d’enseignements particulièrement intéressants.
Ce radar est certes impressionnant, mais il se lit facilement, car les différents univers virtuels sont répartis en 4 tranches d’âge (0 à 5, 5 à 10, 10 à 20, + de 30 ans) et en 12 catégories :
- Les environnements de socialisation (pour discuter et se faire des amis) ;
- Les plateformes de jeux ;
- Les mondes miroirs ;
- Les environnements de découverte et d’aventures ;
- Les univers reposant sur des jeux réels en franchise ;
- Les environnements liés à la musique ;
- Les univers liés à la mode et au lifestyle ;
- Les environnements d’éveil et d’éducation ;
- Les univers liés au sport ;
- Les univers reposant sur des propriétés intellectuelles (film, livre…) ;
- Les environnements de création pure ;
- Les inclassables.
Vous noterez dans ce radar que les mastodontes du marché sont majoritairement dédiés aux enfants : Poptropica, Moshi Monsters, Club Penguin, Stardoll, Habbo et IMVU. La publication de ce graphique s’accompagne de deux diaporamas particulièrement intéressants qui détaillent les différentes catégories (KZero Radar chart Q1 2013) ainsi que le créneau des enfants (KZero Digital Kids Conference).
Les points marquants de ces diaporamas sont les suivants :
- Les marchés occidentaux sont ceux où les enfants sont les plus demandeurs ;
- La tranche de 10 à 13 est la plus intéressante ;
- L’intensité concurrentielle est la plus forte sur les univers liés aux casual games et à l’éducation.
- Le merchandising est la source de revenus la plus rentable, de même que les licences d’utilisation sur d’autres supports (ex : Moshi Monsters) ;
- Le budget d’acquisition est LE facteur-clé de succès des univers en création (il faut grossir le plus vite possible et surfer sur le succès).
Je ne saurais que trop vous recommander d’étudier en détail ces documents pour bien appréhender les enjeux et opportunités de ces plateformes, et surtout les usages qu’en font les marques.