Cette semaine Jakob Nielsen, le grand gourou de l’utilisabilité, s’illustre avec ces deux articles :
- Web 2.0 ‘neglecting good design’, où il nous explique que la plupart des start-up du web 2.0 négligent les principes essentiels de l’utilisabilité (simplicité, intuitivité…) ;
- Command Links, où il est question de l’utilisation propice des liens et des boutons.
C’est sur ce dernier point que je souhaite insister : les liens servent pour naviguer, les boutons servent à réaliser des actions. Voilà en substance la point de vue de Jakob Nielsen (que je partage entièrement).
Mais là où ça devient intéressant c’est que ce dernier fait preuve d’une étonnante souplesse en préconisant l’utilisation de command link (liens applicatifs
?) et ceci pour plusieurs raisons :
- ils sont utilisés dans la nouvelle interface de Windows Vista ;
- ils prennent peu de place et sont utiles pour les actions qui sont longues à décrire (4 mots et plus) ;
- ils sont très faciles à mettre ne oeuvre et à modifier ;
- ils doivent cependant être restreint aux actions réversibles (édition, ajout).
Voilà une position pleine de sagesse, et il faut reconnaitre que ces command links sont bien utiles pour éviter de saturer une interface. Si vous prenez l’exemple de BaseCamp (l’application en ligne de gestion de projet que j’utilise), il faut bien reconnaitre que ces liens fonctionnent parfaitement :
Petit conseil : essayez donc d’enjoliver vos liens applicatifs avec un traitement graphique proche de celui des boutons (comme ici : Rediscovering the Button Element ou là : 3D CSS buttons).