Avant le confinement, des plateformes sociales comme Facebook ou YouTube étaient déjà les médias les plus puissants de l’histoire de l’humanité avec une audience dépassant les deux milliards d’individus. Aujourd’hui, avec les habitudes prises pendant le confinement, ces plateformes sont encore plus puissantes. De ce fait, elles agrègent tout ce qui compose le paysage médiatique : le meilleur comme le pire. Sauf qu’en cette période trouble, c’est surtout le pire qui ressort. Les médias sociaux sont ainsi devenus le reflet d’une société divisée et surtout le terrain de jeu favori de personnalités politiques et d’activistes en quête de coups d’éclat. Une course au sensationnalisme gangrenée par l’agressivité et les discours clivants qui déborde même sur les relations internationales et le jeu politique des grandes puissances. Signe de temps ? Assurément !
