La sponsorisation des casual games se généralise

Si vous lisez ce blog régulièrement, alors je n’ai pas à vous faire l’article sur le dynamisme des jeux sociaux ou mobiles (ou des deux). Un dynamisme qui semble atteindre son paroxysme alors que l’introduction en bourse de Zynga est imminente. Jusqu’à présent plutôt frileux vis-à-vis des techniques de monétisation trop voyante, les annonceurs devaient alors créer leur propre jeu ou s’adosser à des jeux existants comme La Redoute. Mais les grands éditeurs semblent lâcher du lest pour succomber aux sirènes des annonceurs : FarmVille, Angry Birds Get Branded Releases. C’est le cas notamment pour Rovio, l’éditeur du célébrissime Angry Brids qui vient juste de lancer une version sponsorisée de son jeu : Get Crackin.

Golden_Pistachio

Le principe du jeu est le même, sauf qu’au lieu de détruire des cochons, vous détruisez les pistaches de l’annonceur. Comme vous pouvez le constater, l’émulation entre les deux univers (celui du jeu et celui de l’annonceur) est très faible, en tout cas beaucoup plus faible qu’avec Angry Birds Rio (tiré du film éponyme).

De même, Zynga qui avait toujours été prudent sur le sponsoring de ces jeux, intègre maintenant les annonceurs de façon beaucoup plus explicite, comme avec l’institution Discover Financial Services au sein de l’extension Winter Wonderland de Farmville.

Farmville_Discover

Là encore, l’intégration des deux univers est… hasardeuse, beaucoup plus qu’avec Indiana Jones dans Adventure World.

Zynga_Indy

Bref, l’heure n’est plus à la subtilité : il faut monétiser vite pour pouvoir croitre plus rapidement que les autres et dominer le secteur. Il est d’ailleurs amusant de constater que Zynga a fait une offre d’achat infructueuse pour Rovio (Angry Birds Turned Down A $2.25 Billion Takeout Offer From Zynga). Toutes ces histoires peuvent vous faire sourire, mais les enjeux de cette bataille sont réellement colossaux (Angry Birds Says It’s Bigger In Mobile Ads Than Google). Affaire à suivre…