A peine la première version d’Apollo vient-elle de sortir (voir à ce sujet mon précédent billet : Les premiers pas d’Adobe Apollo) que les premières expérimentations sont là :
Une fois le runtime installé, le déploiement d’applications avec Apollo est assez simple : un simple clic sur le fichier .air et le panneau de contrôle d’Apollo apparait presque instantanément (pour confirmation). Après cela, les applications Apollo se comporte comme des applications à part entière avec des temps de chargement tout à fait acceptables. Nous sommes donc ici bien loin des longues secondes nécessaires au chargement et à l’initialisation de la machine virtuelle Java.
Nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements d’Apollo et je déplore le manque de prototypes et autres démos. Quel dommage surtout que ces deux premières expérimentations soient en fait des widgets améliorés. Ceci pourrait créer de la confusion et faire passer Apollo pour un vulgaire
moteur de widgets. Pour celles et ceux qui l’ignorent, Apollo est une machine virtuelle permettant de lire de l’HTML, du PDF, du Flash et même des [RDA (pour une plus longue explication, je vous recommande cet article : Adobe Apollo: beyond the hype).
Loin de moi l’idée de critiquer le travail réalisé par les auteurs de ces expérimentations, car ils ont fait preuve d’une remarquable réactivité. Ce n’est qu’un début, mais un début prometteur. Pourtant l’instant rien de comparable à ce qui se fait WPF (à l’image des RDA de la FNAC ou de Burton Snowboards), mais il faut dire qu’ils ont eu de nombreux mois pour peaufiner ces démos.
Même si certains annoncent déjà la relève (Apollo, la concurrence est déjà là…), je reste très optimiste sur l’avenir de cette solution et sur la capacité d’Adobe (et des ex. Macromedia) à motiver la communauté des Flasheurs à s’initier.