En passant par MD-Expo…

C’est aujourd’hui qu’à eu lieu le salon du marketing direct (MD-Expo) au cours duquel j’ai pu intervenir sur un des mes sujets fétiches, les interfaces riches. Merci à la FEVAD de m’avoir accordé ce temps de parole, et voici le support de ma présentation : L’apport des interfaces riches pour le e-marketing (format PDF, 5,2 Mo).

Rien de bien neuf pour ceux qui me lisent régulièrement, mais une bonne entrée en matière pour les novices. Dans tout les cas de figure, c’est déjà une très bonne chose que de pouvoir évangéliser ces pratiques à un public assez large.

J’aurais également une seconde chance d’intervenir lors de ce salon jeudi prochain sur le thème des blogs : Comment maîtriser les règles de la communication sans filet ? Normalement cette conférence sera filmée donc vous n’avez même pas besoin de vous déplacer !

Premières impressions sur Apollo

A peine la première version d’Apollo vient-elle de sortir (voir à ce sujet mon précédent billet : Les premiers pas d’Adobe Apollo) que les premières expérimentations sont là :

Une fois le runtime installé, le déploiement d’applications avec Apollo est assez simple : un simple clic sur le fichier .air et le panneau de contrôle d’Apollo apparait presque instantanément (pour confirmation). Après cela, les applications Apollo se comporte comme des applications à part entière avec des temps de chargement tout à fait acceptables. Nous sommes donc ici bien loin des longues secondes nécessaires au chargement et à l’initialisation de la machine virtuelle Java.

Nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements d’Apollo et je déplore le manque de prototypes et autres démos. Quel dommage surtout que ces deux premières expérimentations soient en fait des widgets améliorés. Ceci pourrait créer de la confusion et faire passer Apollo pour un vulgaire moteur de widgets. Pour celles et ceux qui l’ignorent, Apollo est une machine virtuelle permettant de lire de l’HTML, du PDF, du Flash et même des [RDA (pour une plus longue explication, je vous recommande cet article : Adobe Apollo: beyond the hype).

Loin de moi l’idée de critiquer le travail réalisé par les auteurs de ces expérimentations, car ils ont fait preuve d’une remarquable réactivité. Ce n’est qu’un début, mais un début prometteur. Pourtant l’instant rien de comparable à ce qui se fait WPF (à l’image des RDA de la FNAC ou de Burton Snowboards), mais il faut dire qu’ils ont eu de nombreux mois pour peaufiner ces démos.

Même si certains annoncent déjà la relève (Apollo, la concurrence est déjà là…), je reste très optimiste sur l’avenir de cette solution et sur la capacité d’Adobe (et des ex. Macromedia) à motiver la communauté des Flasheurs à s’initier.