Je me suis de nombreuses fois interrogé sur l’avenir des blogs, ou plutôt sur leur évolution. Il semblerait qu’une partie de la réponse se trouve ici : FastLaneDaily.
Le principe de ce blog nouvelle génération est très intéressant :
un blog (avec des billets publiés régulièrement)
mélangé à un podcast (avec des courtes séquences vidéos)
qui intègre une dimension sociale (avec un principe de soumission de sujets comme sur Digg)
que l’on peut exporter sous forme de widget (une cartouche à intégrer dans votre propre site)
Là où ce site innove, c’est qu’il répond (en théorie) à plusieurs modes de consommation distincts :
en consultant directement le site ;
en s’abonnant au flux RSS (pour récupérer les billets sous forme de texte et de liens) ;
en s’abonnant au podcast (audio ou vidéo) ;
en consultant les dernières publications sur un site affilié (via le widget).
Bref, à concept à surveiller de très près qui nous est proposé par NextNewNetworks qui publie également d’autres blogocastdgets. (via Profy).
Oui je sais le titre est un peu racoleur, car il est un peu abusif de parler de communauté 3.0 dans la mesure où nous n’en sommes pas à la troisième itération des modèles communautaires. De plus, certains ancêtres des communautés en ligne sont encore en activité.
En effet depuis 10 ans que le web existe, les communautés en ligne ont revêtu de multiples formes :
les newsgroup avec Usenet ;
les canaux IRC ;
les forums, qui marchent encore très fort sur certaines niches ;
les blogs, qui sont encore loin d’avoir atteint leur apogée (je vous recommande à ce sujet mon précédent billet sur le blog-commerce) ;
les wikis, qui se cherchent encore des débouchés commerciaux voir marchands (à l’image de ShopWiki) ;
les réseaux sociaux, qu’ils soient généralistes (comme MySpace) ou verticaux (comme Dogster ou Boompa)…
Il est possible de discerner deux constantes derrière tous ces exemples :
la soif de partager des membres, car plus les possibilités sont nombreuses (à l’image de MySpace où il est possible de publier un blog, de la musique, des vidéos…) et plus ils échangent ;
l’absence des poids lourds comme MSN, Yahoo! ou encore Google (Ebay est un cas à part car ils se définissent comme une communauté d’acheteurs et de vendeurs).
A partir de là, je m’interroge sur l’évolution de ces modèles communautaires et surtout sur les prochaines itérations probables :
des blogs communautaires qui privilégieraient l’écriture et la publication collective, car jusqu’à preuve du contraire, les blogs sont essentiellement égocentriques et il n’existe pas de plateforme de blog qui autorisent un regroupement intuitif (à moins de se lancer dans un développement spécifique) ;
des bases de connaissance sémantisées, à mi-chemin entre forum et wiki qui permettraient de structurer la masse de contenu et d’en faciliter l’indexation et la recherche ;
des plateformes d’échange universelles où seraient pris en charge tous types de format (texte, liens, photos, podcast, vidéos…) et où les auteurs disposeraient d’un espace d’expression un peu moins brouillon que MySpace (pour ne citer que lui) ;
des plateformes de collaboration à la frontière des espaces collaboratifs, extranet et groupware, une sorte d’extension d’outils en ligne comme SocialText ou CollectiveX ;
une nouvelle génération d’outils qui sauront exploiter le potentiel des dernières avancées technologiques en matière de VoIP, P2P, Web OS…
Cette liste est loin d’être complète mais il est d’ors et déjà possible de discerner des tendances et surtout de voir où les acteurs majeurs se sont positionnés :
Typepad avec sa plateforme Vox qui expérimente les blogs familiaux et la publication multi-support ;
Yahoo! et sa galaxie de services d’échanges (del.icio.us, FlickR, JumpCut…) ;
Google et sa galaxie d’outils collaboratifs (Writely, JotSpot, Notebook…).
Quel sera le modèle gagnant ? Voilà une bonne question à laquelle je n’ai pas encore de réponse.
Qui a pris une longueur d’avance ? Yahoo!, Ebay et Google. Qui a pris du retard ? Microsoft.
A moins que… une petite start-up plus visionnaire que les autres… vous en voyez une ?
Je ne suis pas le premier à tenter de vulgariser le concept d’identité numérique, Leafar (Raphaël pour les intimes) a ainsi déjà proposé une représentation de l’identité numérique (voir son billet : U.lik unleash Identity 0.2), j’avais également déjà abordé la question dans un précédent billet. Je souhaite avec cet article compléter cette vision et y apporter ma touche personnelle.
Les utilisateurs au coeur du web 2.0
Avec la prolifération des blogs et wikis, la multiplication des réseaux sociaux et l’explosion du trafic sur les plateformes d’échanges, les contenus générés par les utilisateurs prennent une place toujours plus importante dans notre consommation quotidienne de l’internet. Tous ces contenus laissent des traces sur les sites qui les hébergent et dans les index des moteurs de recherche, ils sont également systématiquement rattachés à un auteur. De plus, la notoriété numérique des individus ainsi que sa valorisation (monétisation de l’audience, de l’expertise…) va rapidement amener les internautes (consomm’auteurs et consomm’acteurs) à se soucier de leur identité numérique.
De la volatilité de l’identité numérique
L’identité numérique d’un individu est composée de données formelles (coordonnées, certificats…) et informelles (commentaires, notes, billets, photos…). Toutes ces bribes d’information composent une identité numérique plus globale qui caractérise un individu, sa personnalité, son entourage et ses habitudes. Ces petits bouts d’identité fonctionnent comme des gènes : ils composent l’ADN numérique d’un individu.
Gérer son identité numérique veut dire surveiller l’utilisation de chacune des ces bribes d’information, cette tâche est complexe surtout pour un individu qui souhaite exploiter l’internet comme une vitrine. Nous allons donc progressivement devoir acquérir une vision à 360° de toutes les traces que nous laissons au quotidien de manière à maitriser l’image que l’on donne de nous même.
Les différentes facettes de l’identité numérique
Comme nous venons de le voir, notre identité numérique est composée de nombreuses informations (ou traces) qui peuvent être regroupées en facettes :
Les coordonnées, c’est à dire tous les moyens numériques qui permettent de joindre un individu (email, messagerie instantanée, N° de téléphone), de l’identifier (fichier FOAF ou hCard) ou de le localiser (Adresse IP) ;
Les certificats qui sont délivrés par des organismes (Certinomis, Thawte…), des services (OpenID, ClaimID, Naimz ou des logiciels (CardSpace) afin d’authentifier un utilisateur ;
Les contenus publiés à partir d’outils d’expression qui permettent de prendre la parole : blog, podcast, videocast, portail de journalisme citoyen (Agoravox, Wikio…) ;
Les avis sur des produits (U.lik, CrowdStorm, iNods…), des services, des prestations (ex. voyages avec TravelPost) ou même information (Digg) ;
Les hobbies qui sont partagés par les passionnés sur des réseaux sociaux de niche (Boompa pour l’automobile, Cork’d pour le vin, BakeSpace pour la cuisine…).
Les achats réalisés chez des meta-marchands (comme Amazon ou eBay), avec des systèmes de paiement (comme Paypal ou Google Checkout) ou de programmes de points de fidélité (comme S’Miles ou Maximiles) qui permettent de modéliser les habitudes de consommation ;
C’est en participant à tous ces services et outils qu’un individu alimente petit à petit toutes les facettes de son identité numérique. La majeure partie des utilisateurs ne mesure pas encore la complexité de la gestion de l’identité numérique, et ceci pour deux raisons :
les occasions de laisser des traces sont de plus en plus nombreuses ;
les moteurs de recherche conservent chacune des ces traces pendant de nombreuses années.
Voilà donc très certainement quel sera le prochain défi à relever pour les utilisateurs de l’internet : prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas ternir l’image d’eux-mêmes (leur identité, leur double numérique) qu’ils sont progressivement en train de construire.
Voici une initiative audacieuse et remarquable (du moins aux yeux d’un concepteur de sites web) : placer le plan du site ainsi que l’ensemble des informations de contact dans le pied de page.
Nous devons cette initiative à une communauté religieuse de Seattle : The City Church.
Quand je dis communauté religieuse, n’allez pas vous imaginer des moines en soutane, mais plutôt une paroisse avec de très gros moyens et surtout un dispositif de communication très au point. Vous remarquerez ainsi la façon très élégante avec laquelle ils vulgarisent les podcasts du pasteur (deux boutons : Listen et Download).
Tout ça pour dire que cette astuce de conception est loin d’être dénuée de sens et que je suis surpris par l’ingéniosité et l’efficacité de ce dispositif : les utilisateurs ayant l’habitude de parcourir la page vers le bas pour trouver l’information qu’ils cherchent, c’est généralement dans le pied de page que l’on retrouve des liens vers le plan du site et la page contact (plus d’infos dans un précédent billet). Y inclure directement les informations, c’est gagné un clic quelque part.
Alors ça c’est fort ! Saviez-vous qu’il était possible de mettre en place un répondeur audio sur votre site ? C’est Odeo, le site de podcasts qui propose cette fonctionnalité.
Pour voir comment ça fonctionne, je vous propose de me laisser une message ici : Répondeur de Fred CAVAZZA.
Les messages audio s’entassent dans une boîte aux lettres et l’on est prévenu grâce à des alertes via email, flux RSS ou bien évidement podcasts pour écouter vos messages dans le métro. (via Tutoweb)
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