Quand référencement et analyse d’audience font bon ménage

Voilà un article plein de bon sens que je vous propose de lire en ce début de semaine : Web Analytics Meet Search Marketing. Il y est question de la complémentarité des pratiques de référencement payant (par achat de mots-clés) et d’analyse d’audience.

L’auteur y explique qu’il est primordial d’étudier le comportement des utilisateurs entre le moment où ils effectuent une recherche et le passage à l’acte… ou pas ! Car c’est dans l’étude des cas d’échec que se trouvent les renseignements les plus précieux. Et c’est là où les solutions de mesure d’audience trouvent leur potentiel.

Et pour appuyer le propos de l’auteur, je m’autorise une petite citation de l’Art de la guerre : On apprend plus de l’échec que la victoire. Enfin je pense que cette citation est tirée de ce livre… bon si jamais c’est pas le cas j’aime bien celle-ci aussi : Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre.

Libérons-nous de l’emprise des moteurs de recherche !

Et plaf ! Alors là ça faisait bien longtemps que Jakob Nielsen n’avait pas lancé un aussi gros pavé dans la mare : Search Engines as Leeches on the Web. Dans son dernier édito le docteur Nielsen n’hésite pas à attaquer la position ultra-dominante des moteurs de recherche qui vampirisent la valeur des sites web.

Explications : Si vous n’êtes pas sur Google vous n’existez pas. Pour être sur Google il faut acheter des mots-clés pour se donner de la visibilité. Ces mots-clés sont en vente sur le principe des enchères (plus vous enchérissez haut et plus vous ressortirez souvent). A partir de là, soit vous investissez dans votre site web pour rendre le contenu intéressant, soit vous investissez dans une campagne d’achat de mots-clés. Dans le premier cas, le résultat risque d’être très long à venir. Dans le deuxième cas, le résultat est très rapide et ça fait plaisir aux patrons.

Moralité, le système d’achat de mots-clés mis en place par les grands moteurs de recherche est pernicieux car il force les éditeurs de site à investir une partie toujours plus importante de leur budget dans de l’achat d’espace (la forme) au lieu de privilégier la pertinence des contenus et fonctionnalités (le fond).

Alors, qui veut témoigner ?