C’est ce week-end qu’a eu lieu l’Apollo Camp, la soirée de lancement officielle d’Apollo.
Pour ceux qui se posent la question, Apollo est l’enfant du mariage d’Adobe et de Macromedia. Il s’agit d’un logiciel capable de lire de l’HTML, du PDF, du Flash et toute sorte de choses. Toute sorte de chose ? Oui tout à fait. Car la richesse d’Apollo repose sur sa capacité à faire tourner des [RDA. En d’autres termes, Apollo est une sorte de machine virtuelle, au même titre que la fameuse machine virtuelle de Java.
Même si Apollo n’en est qu’à une version pre-alpha, il est tout de même possible de télécharger une première version ici : Get the Apollo Runtime.
Apollo représente une avancée majeure dans le monde des interfaces riches. Ceci pour trois raisons principales :
- Adobe dispose de moyens financiers conséquents (en tout cas nettement plus conséquents que Macromedia) pour finaliser et faire évoluer ce produit ;
- Adobe dispose d’une très large gamme d’outils de production, de même que d’une très large population d’utilisateurs ;
- Adobe est déjà très largement présent sur les ordinateurs du monde entier (notamment au travers de l’Acrobat Reader et du Flash Player).
Bref, vous aurez bien compris que je suis très enthousiaste et impatient. Et visiblement je ne suis pas le seul :
- Adobe Launches Apollo, Alpha Version, où il est question d’une très impressionnante démonstration du module de Ebay développé avec Apollo ;
- A New Logo For Apollo? The New Name? où l’on spécule sur un nouveau logo ainsi qu’un nouveau nom pour le lancement de la V.1 ;
- Do Apollo and WPF compete with each other? où l’auteur explique bien la différence d’approche de Microsoft avec son WPF et d’Adobe ;
- Microsoft, Adobe, and rich versus reach, un autre point de vue sur la rivalité Microsoft / Adobe ;
- Adobe Apollo : c’est (presque) parti !, un (trop rare) billet en français sur le sujet.