Voilà près d’un an et demi que j’ai commencé à vous parler des folksonomies. Depuis, beaucoup d’eau (numérique) à coulée sous les ponts (virtuels). Le toujours très bon Joshua Porter nous propose en ces jours de canicule un très bon article de rattrapage : Folksonomies: A User-Driven Approach to Organizing Content.
L’auteur y retrace ainsi la genèse des folksonomies en expliquant le concept de taxonomie et en décrivant le casse-tête auquel sont confrontés les concepteurs de sites : rajouter toujours plus d’informations, encore et encore et encore. Il donne également une très bonne définition du terme et s’essaye même à un peu de prospective : si aujourd’hui les folksonomies sont cantonnées à certains domaines d’application (services de partage de photos ou de bookmarks), le besoin de proposer des modes d’accès à l’information intuitifs et cohérents au sein de grands sites de contenus (ou de sites institutionnels) va pousser les concepteurs de site à se tourner vers des solutions de classification alternatives à la très classique arborescence.
Dans cette quête, les folksonomies sont probablement la solution la plus prometteuse pour réduire le fossé entre la vision des utilisateurs (qui utilise des mots de tous les jours) et celle des concepteurs (qui doivent faire en fonction de la culture et l’organisation d’une entreprise). Encore faut-il prendre le risque et sauter le pas…