Allocine et sa recherche suggérée (sponsorisée ?)

Aviez-vous déjà regardé de près le moteur de recherche d’Allocine ? Ce moteur présente une fonctionnalité intéressante de suggestions de recherche qui sont également des liens :

allocine_1

Il y a dans cette liste des suggestions génériques (“Marseille, 69001“) mais également des marques (“UGC“) ainsi que des titres de films qui changent toutes les semaines (“Australia, Watchmen“) :

allocine_2

Première hypothèse : ces titres de film sont choisis en fonction des recherche les plus demandées de la semaine passée. Deuxième hypothèse : ces titres de film sont des liens sponsorisé déguisés. Non seulement ils sont placés à un endroit très stratégique dans la page (dans une zone “neutre”, là où on ne les attends pas) mais en plus ils sont idéalement positionnés dans le code source pour être référencés (tout en haut de page).

Entendons-nous bien : je ne suis pas en train de dénoncer une pratique abusive mais plutôt de saluer l’ingéniosité de ce dispositif. Mais peut-être suis-je en train de décrire quelque chose qui n’existe pas, peut-être que ces liens sont juste là pour aider et qu’ils ne sont pas commercialisés. En tout cas ça serait dommage de ne pas exploiter cette possibilité car permettrait de joindre l’utile (pour les internautes = les suggestions de recherche) à l’agréable (pour la société éditrice = une nouvelle source de revenus)

Notez qu’il existe des équivalents notamment chez Gamespot qui expérimente un principe de suggestions visuelles (“Latest & Greatest“) :

gamespot_search

Alors, bonne idée ou pas ?

Vers des landing pages 2.0 ?

Si vous vous posiez la question de savoir comment récupérer les bonnes pratiques du web 2.0 pour en faire bénéficier vos pages d’entrée (“landing pages” en anglais) alors voici une réponse : So you wanna increase conversions? Join Landing Pages 2.0.

Dans cet article l’auteur (qui organise un séminaire sur le sujet) nous présente sa vision des landing pages 2.0 au travers de trois caractéristiques :

  • Les interactions sociales, où comment impliquer vos lecteurs dans vos campagnes et bénéficier de l’effet réseau (lire à ce sujet : 7 reasons for social networking on landing pages) ;
  • Les interfaces riches, inutile de vous faire l’article sur l’intérêt d’utiliser les RIAs pour doper votre taux de transformation (sinon vous pouvez lire mon blog à ce sujet : RichCommerce.fr, ou lire ça aussi : Flash your respondents) ;
  • La segmentation post-clic, où il n’est plus question de landing page (une page qui essaye de convaincre toutes les cibles) mais de landing path (un dispositif plus élaboré qui adapte le discours et les arguments selon des cibles pré-définies et les oriente vers des tunnel de conversions spécifiques) – Lire à ce sujet : Segment Right After That First Click.

Ce dernier point est particulièrement intéressant. Certes, ce dispositif rallonge le parcours de conversion (plus de clics) mais il permet d’adresser de façon plus efficace les segments de prospects. Ou alors vous avez aussi la possibilité de segmenter en fonction de la provenance ou des mots-clés (quand c’est possible).

Plus c’est simple et moins c’est compliqué (bis)

Savez-vous quel site marchand est en tête du classement GrokDotCom des meilleur taux de transformation pou février 2008 ? Snapfish.

Il faut dire que leur page d’accueil est un modèle du genre : d’une très grande simplicité à lire, parcourir et comprendre, une mise en page et des couleurs qui rassurent, des blocs parfaitement cloisonnées renforcée par les effets de contraste, une promesse simple ainsi qu’un unique bouton d’appel à l’action (‘Start Here’).

SnapFish

 

Rien à redire, du très beau boulot comme j’aime (simple et efficace).

Petite sélection bibliographique sur le e-commerce

Je me suis récemment commandé une série de livres assez pointus sur le commerce en ligne que je souhaiterais partager avec vous :

LivresEcommerce

 

Plusieurs thèmes sont abordés dans ces livres mais nous ne sommes jamais très loin de problématiques liées à l’ergonomie incitative, à l’expérience d’achat en ligne ou à la capacité de transformation d’un site :

Des bouquins parfaits pour mieux exploiter votre temps de transport en commun.

Andrew McAfee et Bryan Eisenberg au Webcom Montréal

Vous connaissez le proverbe “En mai fait ce qu’il te plait” ? Et bien figurez-vous que ce qui me plait c’est de voyager et de rencontrer des personnes d’exception. Ca tombe bien puisqu’en mai prochain j’aurais le très grand honneur de participer à l’édition 2008 du Webcom de Montréal où interviendront deux invités de marque :

Bon OK, il y aura également d’autres intervenants prestigieux comme Scott Gavin, Bertrand Duperrin ou encore Loic Le Meur.

J’aurais la lourde tâche de faire une présentation sur les dernières tendances en matière de Marketing 2.0 et de participer à une table ronde sur les pratiques d’entreprise 2.0 en France. Quel programme !

Tiens en parlant de programme, il parait que l’ami Claude nous réserve d’autres “surprises”. Stay tuned