Dans mes prédictions 2009 j’anticipais un retour sur le devant de la scène pour Microsoft, ce retour en grâce passant notamment par un certain nombre de projets innovants comme Photosynth, Surface, Sphere ou encore WorldWide Telescope. À cette liste de projets il faut également ajouter tous les projets expérimentaux menés dans le Microsoft Labs comme cette stupéfiante vidéo : Future Vision Montage.
Cette compilation de concepts regroupe en effet une incroyable série d’interfaces toutes plus belles les unes que les autres qui me font penser au célèbre Vodafone Future :
Saluons donc le formidable travail de design réalisé pour mettre en scène ces interfaces qui concurrencent sérieusement le concept Aurora de Mozilla (même si dans le fond très peu de ces concepts sont pour le moment réalisables). Dans le même genre il y a aussi le 4G=IP de Cisco. (via R/W Web)
Pour celles et ceux qui rentre de congés, je vous propose de découvrir le gros buzz de l’été, un concept de navigateur futuriste imaginé par Mozilla Labs et l’agence Adpative Path : Aurora.
Pour faire simple, Aurora n’est pas un produit, mais plus une réflexion menée conjointement par le Mozilla Labs dans le cadre de ses Concept Series pour essayer d’anticiper le futur des navigateurs web et de l’internet (cf. Mozilla Crowdsources Future of the Internet).
Intégration fine entre browser, bureau et mobile
Plusieurs vidéos ont ainsi été publiées pour expliquer les différents concepts fonctionnels et d’IHM de ce navigateur du futur : Aurora Concept Video Part 1.
On y voit ainsi la possibilité de partager l’écran avec un autre utilisateur (regardez bien, il y a deux souris sur cet écran) :
Nous retrouvons également un bureau complètement spatialisé où les documents, applications et contenus sont regroupés de façon sémantique en groupe (clusters en anglais). Vous noterez également la subtile utilisation du cadre pour y insérer les applications en bas, l’historique à gauche, les raccourcis à droite et les macro-fonctions en haut :
Une autre vidéo présente également un achat en ligne sur un Amazon à interface flou :
Il y a également une version mobile :
Et même une version de l’interface marchande “sociale” en situation de mobilité :
Et pour finir nous avons même droit à une version Set-Top Box avec une interface gestuelle à mi-chemin entre Wii et Minority Report :
Un hypothétique Firefox 5 ?
Force est de constater que le travail réalisé est tout à fait inpirationnel, notamment en termes d’utilisabilité. Certains éléments d’interface ne sont pas neufs comme les menus radiaux (vu dans Second Life et Songza), la widgetisation de portions de page (vu chez Safari et le prochain IE 8 il me semble), la barre d’application à effet fish eye (vu chez Mac OS)…
Il y a par contre des choses plus novatrices comme ces clusters contextualisés qui pourraient inspirés les équipes de Google Desktop. Pour en savoir plus sur cette interface, je vous recommande les explications suivantes : Aurora Interface Guide and Design Concepts de même qu’aux scénarios d’anticipation (Aurora Forecasting the Future)
Pour la petite histoire, les équipes d’Adpative Path étaient également à l’origine d’une autre réflexion tout à fait intéressante sur un concept de terminal médical personnel : Charmr, A Design Concept for Diabetes Management Devices.
Soyons réalistes et espérons que ces idées seront implémentées dans les futures versions de Firefox. Peut-être la version 5 se reprochera-t-elle de ce concept…
Le célèbre magazine Wired avait publié en début d’année un article sur une invention folle : un dinosaure robotisé doué d’intelligence et d’émotions. A l’époque cette invention était encore au stade de projet et les incertitudes étaient nombreuses (notamment sur la viabilité du concept).
Il semblerait que cette invention soit maintenant une réalité puisque le Pleo sera en vente à Noël prochain :
Les spécifications de ce petit dinosaure sont stupéfiantes : ce “jouet” est en effet gavé de capteurs, servomoteurs, caméras et autres micros pour pouvoir interagir de façon extrêmement réaliste avec son environnement. De plus, il est doué d’une intelligence artificielle très développée qui lui permet d’exprimer des émotions.
Je vous laisse admirer la “bête” :
Je suis stupéfait par les progrès réalisé en matière de robotique grand publique. Avec ce Pleo, les Aibos et Robosapiens ont du souci à se faire…
Je ne suis pas le premier à tenter de vulgariser le concept d’identité numérique, Leafar (Raphaël pour les intimes) a ainsi déjà proposé une représentation de l’identité numérique (voir son billet : U.lik unleash Identity 0.2), j’avais également déjà abordé la question dans un précédent billet. Je souhaite avec cet article compléter cette vision et y apporter ma touche personnelle.
Les utilisateurs au coeur du web 2.0
Avec la prolifération des blogs et wikis, la multiplication des réseaux sociaux et l’explosion du trafic sur les plateformes d’échanges, les contenus générés par les utilisateurs prennent une place toujours plus importante dans notre consommation quotidienne de l’internet. Tous ces contenus laissent des traces sur les sites qui les hébergent et dans les index des moteurs de recherche, ils sont également systématiquement rattachés à un auteur. De plus, la notoriété numérique des individus ainsi que sa valorisation (monétisation de l’audience, de l’expertise…) va rapidement amener les internautes (consomm’auteurs et consomm’acteurs) à se soucier de leur identité numérique.
De la volatilité de l’identité numérique
L’identité numérique d’un individu est composée de données formelles (coordonnées, certificats…) et informelles (commentaires, notes, billets, photos…). Toutes ces bribes d’information composent une identité numérique plus globale qui caractérise un individu, sa personnalité, son entourage et ses habitudes. Ces petits bouts d’identité fonctionnent comme des gènes : ils composent l’ADN numérique d’un individu.
Gérer son identité numérique veut dire surveiller l’utilisation de chacune des ces bribes d’information, cette tâche est complexe surtout pour un individu qui souhaite exploiter l’internet comme une vitrine. Nous allons donc progressivement devoir acquérir une vision à 360° de toutes les traces que nous laissons au quotidien de manière à maitriser l’image que l’on donne de nous même.
Les différentes facettes de l’identité numérique
Comme nous venons de le voir, notre identité numérique est composée de nombreuses informations (ou traces) qui peuvent être regroupées en facettes :
Les coordonnées, c’est à dire tous les moyens numériques qui permettent de joindre un individu (email, messagerie instantanée, N° de téléphone), de l’identifier (fichier FOAF ou hCard) ou de le localiser (Adresse IP) ;
Les certificats qui sont délivrés par des organismes (Certinomis, Thawte…), des services (OpenID, ClaimID, Naimz ou des logiciels (CardSpace) afin d’authentifier un utilisateur ;
Les contenus publiés à partir d’outils d’expression qui permettent de prendre la parole : blog, podcast, videocast, portail de journalisme citoyen (Agoravox, Wikio…) ;
Les avis sur des produits (U.lik, CrowdStorm, iNods…), des services, des prestations (ex. voyages avec TravelPost) ou même information (Digg) ;
Les hobbies qui sont partagés par les passionnés sur des réseaux sociaux de niche (Boompa pour l’automobile, Cork’d pour le vin, BakeSpace pour la cuisine…).
Les achats réalisés chez des meta-marchands (comme Amazon ou eBay), avec des systèmes de paiement (comme Paypal ou Google Checkout) ou de programmes de points de fidélité (comme S’Miles ou Maximiles) qui permettent de modéliser les habitudes de consommation ;
C’est en participant à tous ces services et outils qu’un individu alimente petit à petit toutes les facettes de son identité numérique. La majeure partie des utilisateurs ne mesure pas encore la complexité de la gestion de l’identité numérique, et ceci pour deux raisons :
les occasions de laisser des traces sont de plus en plus nombreuses ;
les moteurs de recherche conservent chacune des ces traces pendant de nombreuses années.
Voilà donc très certainement quel sera le prochain défi à relever pour les utilisateurs de l’internet : prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas ternir l’image d’eux-mêmes (leur identité, leur double numérique) qu’ils sont progressivement en train de construire.
J’ai déjà eu l’occasion de vous montrer différentes expérimentations d’environnement de travail interactifs, mais alors celui-là me laisse sans voix : Le MIT Digital Drawing Board.
Est-ce que vous réalisez la puissance de ce truc ? Imaginez un peu ce que cela pourrait donner dans les phases de conception d’un site web ou d’une application en ligne (en apprenant au système à reconnaître les liens, boutons, champs… ainsi que leur comportement).
PS : rien que pour cette vidéo, ça valait le coup de payer 1,65 milliards de dollars.
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