CPM-CPC-CPA, lequel choisir ?

Mon billet de la veille a généré beaucoup de réactions et des commentaires très intéressants (merci à toutes et à tous). Le sujet mérite donc quelques éclaircissements.

Google n’a rien inventé, le CPA existe depuis de nombreuses années. Par contre, Google propose un environnement industriel avec plusieurs outils maison qui permettent de maîtriser la campagne du début à la fin. En ce sens, l’offre PPA de Google va changer la donne.

Ces 3 modèles peuvent et vont coexister. La différence se situera au niveau de votre objectif :

  • le CPM est utile pour une marque qui veut augmenter sa visibilité ou sa notoriété ;
  • le CPC est intéressant pour un annonceur qui veut acquérir du trafic qualifié ;
  • le CPA est adapté à ceux qui ont un dispositif marchand performant et qui souhaitent limiter leurs investissements publicitaires.

Ce sont donc trois contextes différents pour des coûts différents, car le coût unitaire ne sera pas du tout le même en fonction du résultat attendu (affichage, clic ou transformation).

D’après ce que j’ai vu, Google laissera le choix aux annonceurs. Mais quid des éditeurs ? Des régies ? Des agences ? Idéalement, il faudrait laisser le choix à chacune des parties impliquées dans une campagne, mais avec un principe d’équité : rémunérer plus fortement la prise de risque.

Il m’est très difficile de me mettre dans la peau d’un annonceur vu que je suis éditeur de ce site, il me semblerait pourtant juste que la décision finale revienne à l’éditeur qui choisira un modèle ou un autre en fonction de sa taille, des ressources disponibles et de son ambition. Pour les annonceurs, ils devraient être en mesure de s’y retrouver quelque soit le modèle utilisé, il faut juste anticiper et bien calculer le coût d’acquisition.

Bref, tout ça pour dire que le marché se structure :

  • plus de richesse du côté des supports (d’autant plus avec tout ces blogs et réseaux sociaux) ;
  • plus d’outils pour les annonceurs ;
  • plus de valeur ajoutée pour les régies et agences (surtout dans leur accompagnement et leurs conseils).

Reste à savoir comment vont réagir Microsoft et Yahoo!… vont-ils suivre ?