Deuxième journée de conférence pour les professionnels du marketing communautaire et du bouche à oreille avec notamment des sessions matinales très attendues sur le thème de la vidéo.
How to use viral video as an effective marketing tool for branded entertainment
Intervention de Claus Moseholm (fondateur de GoViral) à propos des vidéos virales :
- Deux exemples : Nissan Qashquai et Quiksilver (dont j’avais déjà parlé) ;
- Grosse dificulté = trouver une histoire qui possède des attributs de viralité et qui ne soit pas en désaccord avec les valeurs de la marque ;
- Il n’existe pas d’outil réellement fiable pour mesurer l’impact commercial (augmentation des ventes) d’une campagne de vidéo virale. De toute façon le ROI n’est pas l’objectif de ce type de campagne.
A noter que la société possède un positionnement original : ils ne produisent pas les vidéos mais orchestrent leur viralité.
Lifecast and social media
La prise de parole que j’attendais le plus de Michael Seible (Justin.TV) :
- Justin.tv est maintenant une société respectable soutenue par des investisseurs ;
- Quelques chiffres : 300 années de vidéos streamées en 30 jours ;
- Leur positionnement : le “social broadcast” ;
- Les livecasters possèdent un chaîne avec du live, des épisodes et du tchat ;
- Les membres possèdent aussi leur page pour favoriser l’aspect social (ils appellent ça le “social engine“) ;
- Ils archivent l’intégralité du contenu livecasté avec la possibilité de faire des clips ;
- Quelques exemples d’application “commerciales” avec des campagnes pour des films (“The Ruins”, “Distrubia”), pour retransmettre un événement commerciaux (House of Axe), pour des produits associés (Logitech), pour des médias (Universal, Clear Channel Radio) ;
- Les enseignements : La video mobile live n’est pas pour tout de suite, l’interactivité avec l’audience est clé (tchat…).
Une très bonne présentation pendant laquelle je me suis rendu compte que Justin.TV est en fait assez proche d’un service comme Seesmic, mais propose plus de richesse.
It’s all about video
Une présentation de Nicolas Beauchesne (Google / YouTube France) :
- Quelques chiffres : 10 années de vidéos publiées toutes les minutes, 240M de visiteurs uniques par mois ;
- Longue explication sur l’intérêt de la vidéo dans des contextes particuliers (ex. les vacances avec différents contextes d’usage : le choix du lieu, la préparation, la capture des moments de loisir et le partage avec son entourage) ;
- Aux USA la vidéo est présente de façon bien plus intensive dans les familles et les cercles sociaux ;
- Ils essayent avec YouTube d’améliorer la “video experience” des internautes ;
- La plateforme Google est clé dans la stratégie de monétisation de Google (Adsens, Video Ads) ;
- Exemple d’utilisation commerciale de vidéos avec L’Oréal et leur chaîne dédiée à la Tecktonic (Studio Electro) ; jeyjey91
- L’intégration des vidéos dans les résultats de recherche n’en sont encore qu’au stade expérimental.
Encore une belle présentation creuse où nous n’avons pas appris grand chose (rien sur les pre-roll ads ou sur une stratégie de monétisation alternative).
How brands can benefit from being social
Une intervention de Wolfgang Lunenburger-Reidenbach (Edelman Digital) :
- Le bouche à oreille est un moyen / support (outcome), pas une stratégie ;
- Le message et l’histoire que vous racontez doivent être universels et non adapté au support (vidéo virale) ;
- Les marques ne sont pas authentiques par nature, seuls les personnes le sont ;
- Quelques exemples un peu usés d’ideagoras (Dell, Starbucks, SNCF) ;
- Exemples de corporate blogs (Daimler…) ;
Bon… je pense que là j’ai eu ma dose : toujours les mêmes exemples cités. Par contre les intervenants ont visiblement tous adopté la même posture vis à vis de la monétisation : les bannières et autres liens contextuels ne suffisent pas, il faut trouver des solutions plus élégantes voir se poser la question de la nécessité de monétiser (façon ROI) au profit de campagnes reposant plus sur de l’évangélisation de marque plutôt que sur de l’écoulement de stocks.
Malgré ce côté “Foire de Paris – j’te vends ma sauce” je garde néanmoins un très bon souvenir de cette conférence pour avoir eu l’opportunité de discuter avec des intervenants prestigieux et très accessibles.
Bon il me reste maintenant à publier mon diaporama…
Bonjour Fred,
Merci pour ce compte-rendu.
Peut être n’ai je pas bien lu mais j’aurais aimé savoir quel rôle ces conférenciers aguerris donnent aux influenceurs ou aux early adopters dans un processus de diffusion du virus.
PS : Aucune de leur présentation n’est disponible gratuitement ´
Merci d’avance pour tes éclaircissements.
Serge TCHAHA.